Under the stars

- Agathe, retournes te coucher tout de suite, tu n'es pas en état de sortir de ton lit, regardes-toi, tu ressembles à un détraqueur !


 Je fixe ma camarade de chambre enrouler dans sa couverte bleu et grise. Si visage et pâle et légèrement vert, des cernes immenses sont apparus sous ses yeux, elle tremble et transpire.

 D'un geste autoritaire, je la raccompagne jusqu'à son lit et je touche son front, il est brûlant. Je pose plusieurs potions sur sa table de chevet et la force à en avaler plusieurs.



- Je reviens à 11 heures, essayes de dormir.

 Je quitte ma chambre puis la tour des Serdaigles, je me plonge dans la masse grouillante d'élèves ce rendant à leurs cours.

Je me dirige d'un pas rapide en  cours d'astronomie et je m'installe à ma place habituelle après avoir prévenue le professeur Trelawney de l’absence de ma partenaire.

Je m'assoie devant ma table ou est posé une boule de cristal. Je n'apprécie pas spécialement ce cours mais tout ce qui touche à la divination m'a toujours passionné, mes amis disent que c'est parce que je suis rêveuse et que j'ai toujours la tête dans les étoiles.

Les Serdaigles partagent ce cours avec les Gryffondor, ça ne nous plait pas forcément, la plus part du temps, les rouges et ors passent leur temps à ce moquer de notre enseignantes et à perturber le cours, rien de nouveau en soi mais ça reste dérangeant.

Juste avant que notre professeur nous donnent les consignes, la porte s'ouvrent sur un groupe de Gryffondor bruyants et gigotants. Ils s'installent jusqu'à ce que je me rends compte qu'il manque une lionne. Elle doit être malade, plusieurs maladies semblent parcourir les couloirs de l'école.

- Et bien Potter installer vous donc avec Miss Black.

Trelawney à pour habitude d’appeler les élèves qu'elle n'apprécie pas par le simple nom de famille autant dire que les Gryffondor ont l'habitude.

Je regarde Chloé s'avancer vers moi et je ne peux pas m’empêcher de me redresser et de prendre une attitude légèrement hautaine pour fixer la rousse d'un regard peu engageant.

Théo dit toujours que quand je fais ça, je ressemble à ma grand-mère, à une vrai Black. En bref, que je fais peur.

Mais ça n’empêche pas la jeune fille de s'affaler devant moi. Elle me fixe d'un air intriguer et s'apprête à engager la conversation. Je détourner immédiatement la tête pour lui montrer que je ne veux pas lui parler. Chloé grogne et baille avant de s’endormir sur la table.

Je n'ai jamais compris comment les gens arrivaient à dormir en cours, c'est un manque total de respect, je trouve ça vraiment honteux. Toujours est-il que comme ça, la jeune fille ne me parle pas.

Je n'ai rien contre Chloé Potter. Rien d'officiel. Même si je ne m'en vente pas, je mens avec une facilité déconcertante, je suis donc capable de dire que je n'ai rien contre cette fille, et que c'est simplement qu'on ne sait jamais parler. Théo et l'un des seul à savoir pourquoi j'ai ce comportement distant, froid, "Black" avec elle.

- POTTER !!


Le cris strident de Trelawney semble sortir le rousse de son sommeil, elle la fixe d'un air morne, encore endormie et baille avant de ce redresser.

Durant sa micro sieste, j'ai eu le temps de bien réfléchir et je n'ai aucun véritable motif pour détester Chloé Potter, elle ne m'a jamais rien fait de mal, au contraire elle m'a même plusieurs fois défendu.

Si j'étais honnête avec moi-même, ce que j'essaye toujours d'être, je m’avouerais qu'en fait, je suis jalouse de Chloé. Elle à tout ce que je n'ai pas : une famille émente et qui l'accepte quelques soit ses choix et surtout, un oncle qui n'est pas le sien mais qui est pourtant très présent.

Le voilà le nœud du problème : Sirus. Mon oncle, par le sang et par le cœur. Pourtant, cela fait plus de 4 mois que je ne l'ai pas vu et pire, que je n'ai aucunes nouvelles de lui. Pas une lettre, rien, le silence total.

Je pourrais croire qui lui ai arriver quelque chose mais je sais que c'est faux. J'ai plusieurs fois entendus Chloé parler de lui et en passant dans le couloir je l'ai entendu dire à ses amis qu'elle passerait surement noël j'ai ses parents avec sa famille et son oncle Sirus.

Je ne suis pas une fille violente, j'estime que l’agression physique de résout rien mais là, là j'ai eu envie d'étrangler cette fille, Sirus c'était mon oncle, le mien, j'étais sa seule et unique nièce, elle n'avait aucune droit de passer les fêtes de fin d'années avec lui.

Je me mords les lèvres et sentant un gout amer ce propager dans ma bouche : la haine, la colère. Je bouge mon cou pour le faire craquer tout quoi mes doigts, c'est un tic nerveux qui m'arrive uniquement lorsque je suis sur le poing de perdre mon sang froid.

Et c'est là qu'elle ce met à parler.

- T'es pas obliger de me regarder comme ça !

Je me tandis immédiatement à sa remarque lancer avec plus de venin que celui d'un Serpentard.

Elle envoya balader la prof et fit ricaner ses camarades. Elle avait le comportement typique des Gryffondor orgueilleux et imbus d'eux même qui roule des mécaniques devant leurs amis.

Le cours ce pourris avec les frasques des rouges et ors qui font tout pour perturber notre enseignantes et qui y arrivent avec une facilité déconcertante.

Les autres Serdaigles et moi-mêmes sommes sur le point d'explosé, je suis tandis et je pris pour que quelque chose, n'importe quoi, calme la situation.

- Pourquoi es-tu comme ça ?

La question a franchit mes lèvres sans que je le veule réellement. Chloé ce redresse et m'adresse un étrange regard. Je le connais depuis des années et je sais que seule, elle n'est pas du tout cette fille qui mérite des gifles par centaines.

 

- On verra quand tu te comportera autrement envers moi...

Je tiqua, elle n'avait pas tord, depuis son arrivée, j'étais odieuse avec elle. J’eus soudain honte, j'étais jalouse d'elle et je le lui faisait sentir mais de son point de vue, elle n'avait rien fait de mal, d'ailleurs il n'y avait que de mon point vu que cette fille méritait que je la traite ainsi.

- Je ne parlais pas de ça.. répondis-je d'une voix plus douce, un peu hésitante. Mais de la manière dont tu te comporte avec le professeur Trelawney, cela te nuis à toi et à ta maison, tu sais.

Elle ce redressa, faisant craquer son cou puis elle jeta un regard mauvais à notre enseignante qui expliquait pour la énième fois le principe d'utilisation d'une boule.

- Je suppose que tu ne sais pas t'en servir, dis-je en désignant du menton la boule placé entre nous deux

Je dus bien supposer car elle détourna son regard pour regarder par la fenêtre ou le vent glacial de novembre frapper contre la vitre. J'ouvris mon manuel étant donné que Chloé ne semblait pas avoir le sien. Je l'ouvrit à la page des instructions avant de me racler la gorge :

- « La façon de plonger le regard à l'intérieur de la boule de cristal et non pas fixer la surface du cristal est fondamentale pour comprendre ce que celle-ci tente de vous révéler.Soyez dos à la lumière et fixez pendant cinq à dix minutes environ votre boule en essayant de garder les yeux ouverts jusqu'à ce que ceux-ci commencent à voir trouble ou à avoir les larmes aux yeux. A ce moment-là, la boule commence à se remplir d'une fumée laiteuse annoncent soit l'apparition d'une image, soit d'un flash. »

Chloé me regardait avec de grands yeux exorbité, comme si je lui avait parler en russe, bien que je sache dire quelques phrases dans cette langue. J'eus un petit sourire indulgent.

- Veux tu que je te montre ?