Evènement • Les Aurors en Herbe. [ Sous inscription. ]

◮ DATE D'INSCRIPTION : 02/06/2013 ◮ SORTS JETES : 8

▲ Les Aurors en Herbe.

Fin novembre annonça le début du rude hiver. Le doux automne avait laissé sa place sur le trône, laissant le vent glacial prendre le relais. Rien d'étonnant à voir tous les élèves emmitouflés dans leurs couettes bien au chaud dans leurs salles communes respectives. Si les couloirs sombres ne semblaient guère attrayant en entendant les hurlements du vent qui faisait rage dehors et les cris des éclairs qui tonnaient au loin annonçant sans aucun doute une averse d'ici peu. Non, aucun des élèves de Poudlard ne seraient ravis de quitter leurs lits à cette heure tardive du 28 novembre.

Ça c'était bien ce que croyait le corps enseignant, dormant sur leur deux oreilles ne doutant nullement de ce qui se passait dans leur dos. Parce que c'était dans l'extrême discrétion que plus d'une dizaine d'élèves et d'étudiants quittaient leurs dortoirs pour vagabonder dans les couloirs sinistres du château. Ce qui était du jamais vu dans l'histoire de Poudlard ! Des aventureux, il y en avait toujours eu, certes. Mais jamais autant en une seule et même nuit ! Pourtant c'était bien ce qui se passait, et tous étaient parfaitement organisés pour leur petite réunion secrète. Même les plus fêtards d'entre eux n'avaient jamais pris autant de conviction à organiser des petites sauteries adolescentes et clandestines au sein même de l'école. Mais voilà ; l'enjeu était sûrement plus grand que celui de boire à s'en étourdir l'esprit ou à séduire la ou le plus beau prétendant. C'était l'avenir de Poudlard qui était en jeu. Enfin, c'était en tous cas ce qui semblait motiver tous ces jeunes.

Parce que voilà, un soit disant « Chasseur de Furies » a annoncé de façon officieuse qu'il mènerait une enquête sur les événements du Bal d'Halloween avec tous ceux qui aurait la témérité et le courage de le faire. Qui se cachait derrière l'attaque de la Furie ? Pourquoi Dumbledore ne semblait-il pas concerner par cette catastrophe ? Des questions que se posaient tous les jeunes vagabonds de cette froide soirée d’Écosse. Plus particulièrement une petite blonde qui se frottait le menton en relisant une énième fois le dernier message du fameux « Chasseur de Furies ». Celle-ci venait de quitter les cachots avec prudence quoique un peu l'esprit ailleurs, mais elle avait l'habitude de son esprit vagabond d'une curiosité sans failles. Elle savait d'ailleurs d'où elle le tenait ce sens accru, mais bon, ce n'était pas le moment de se dégoûter elle-même. Elle avait d'autres boursoufflets à fouetter.

Sortie des cachots, elle jeta un regard vif vers les escaliers. La voie est libre. s'assura-t-elle avant de continuer. C'était sûrement dangereux de sortir cette nuit, après tout, elle n'était pas la seule à parcourir l'école laissant un lit baldaquin vide pouvant être découvert à tout moment. Mais ce n'était pas son genre de se défiler quand le scoop était tout près. Après tout, elle avait ça dans le sang.

- Ce soir est le grand soir. commença-t-elle dans un murmure après avoir sorti sa plume à papote qui direct-chef commença à écrire entre deux airs sur un parchemin flottant. Malgré la passivité du corps enseignant devant la catastrophe du Bal évoqué dans le dernier numéro, un élève a une fois de plus prouver que les jeunes sorciers ont encore le sens des responsabilités. Dans le dernier paragraphe, j'exposais la façon dont le mystérieux « Chasseur de Furies » a choisi pour recruter. A présent, je marche en direction du lieu de rassemblement, le badge du chasseur à mon haut. J'espère ainsi me faire accepter dans cette rébellion contre l'administration de l'école qui reste sans voix devant les ravages de la Furie, mais surtout ce groupe d'enquête préparé à découvrir qui est le coupable de cette intrusion dans notre école. Bien sûr, je compte offrir mes services exceptionnels à cet enquête. Ça va de soit. Après tout, je suis moi-même exceptionnelle !

Elle joignit ses mains sur ses lèvres se stoppant net en se rendant compte qu'elle avait parlé trop fort. Un coup d’œil derrière elle, un pas, deux pas, trois pas en avant d'une marche plus silencieuse que jamais, profitant pour regarder s'il y avait quelqu'un ( Rusard en somme ) dans le couloir qu'elle était sur le point d'emprunter. Elle se détendit très vite en voyant qu'elle était seule et qu'elle allait bientôt rejoindre les grands escaliers qui n'en faisaient qu'à leurs têtes. Tout en marchant, elle piqua le parchemin « des mains » de sa plumes se relisant en silence avant d'annoncer :

- Rayes la dernières phrases. jeta-t-elle le parchemin à sa plume qui peinait à la suivre. Je ne veux pas paraître plus présomptueuse. Il paraît que c'est mal vu dans les articles de presse.

Bien sûr, elle n'avait pas besoin de donner des explications à une plumes ensorcelée, mais bon, c'était une façon pour elle de gérer cette situation. Elle avait beau être capable de tout pour arriver à ses fins, elle n'avait pas l'âme aventureux d'un Gryffondor par exemple, même si elle était bien trop fière pour l'avouer.

Elle continua son pitch ainsi jusqu'au septième étage, faisant rayer mille et une phrases particulièrement narcissiques, jusqu'à se rendre compte qu'elle divaguait complètement sur son rêve de surpasser sa mère. Oh... sa mère ? Une histoire bien compliquée, ou tellement simple ; à voir. Mais avant de parler d'elle, il était tant de ressortir le petit mot du « Chasseur ».

- « Le soir du 28 novembre, tu vas te rendre au septième étage ». Ça c'est fait. commença-t-elle à lire en marchant dans les couloirs qui se ressemblaient tous ( d'après elle ) du dernier étage du château. « … devant la tapisserie de Barnabas le Follet ». Bon, bon, bon... où elle est cette tapisserie ? Mais arrêtes d'écrire toi ! pesta-t-elle sur sa plume pour ensuite la fourrer dans son sac.

Elle fit plusieurs aller/retour en ronchonnant comme quoi malgré tous ceux qui devaient venir, elle était incapable de tomber sur celui-ci qui savait où elle était cette idiote tapisserie ! Peu friande de parler aux broderies, elle en fut bien obligé à un moment où un autre, demandant son chemin à un chevalier sorcier dont le nom lui échappait qui combattait avec ferveur un immense dragon crachant le feu à plein poumons.

- Enfin... fixa-t-elle la tapisserie du message pour ensuite lui tourner le dos, comme il s'était stipuler par le « Chasseur ».

Une salle de réunion secrète. pensa-t-elle très fort tout en hésitant à passer trois fois devant ce mur vierge. Lorsqu'elle se mit à faire des aller-retour devant le mur, elle songea à tous ces gens qui ne l'appréciaient guère à Poudlard. Après tout, elle aimait plus que quiconque les potins de cette école, les dernières informations gênantes... lorsqu'elle les dévoilait, on ne pouvait dire que ça pouvait la rendre plus... aimée aux yeux de ses pauvres victimes ( de la vérité, se défendait-elle toujours ). Tout ça pour dire qu'on aurait pu très bien se moquer d'elle. Il se pourrait bien que le « Chasseur de Furie » n'ait jamais excité et que tout ce rituel idiot n'était là que pour se moquer d'elle. Après tout, elle n'avait encore vu personne se diriger comme elle vers cette soi-disant réunion secrète... Lorsqu'elle passa pour la troisième fois devant le mur, elle fut sur le point de partir en courant quand soudain une immense double porte apparut là devant elle, lorsqu'elle était sûre et certaine que le mur était totalement nu avant de faire les cents pas devant. Un sourire s'afficha sur son visage d'ange ; rien de plus jubilatoire que de découvrir quelque chose !

Sans hésitation, elle passa la porte quoique avec un peu de difficulté vu la taille. Elle fut étonnée de voir le monde qu'il y avait déjà. Il n'y avait plus de doute ; ce n'était pas une blague. Elle passa sa main dans ses cheveux blond platine observant les yeux de ses grands yeux bleus pétillant d'excitation.

Qu'est-ce que tu dis de ça, mère ? Tu n'as pas découvert autant de secret quand tu étais à Poudlard n'est-ce pas ? préparait-elle son arrogance quand elle montrait sur le trône de sa mère à la Gazette des Sorciers. Christale voyait déjà son futur article comme un coup de grâce contre Rita Skeeter, sa mère.

De l'autre côté de la grande pièce parsemée de chaises disposées en cercle, un jeune homme affichait son air satisfait depuis quelques minutes déjà sans se défaire. Il avait réussi. Il était si fier, de son sens de l'organisation, de son sens du devoir, de sa détermination... Jamais il n'y avait eu un Gryffondor comme lui à Poudlard et malgré son statut d'étudiant de l'UMA, il ne cessait de se dire que tant qu'il resterait à l'école d’Écosse, il serait incontestablement le plus talentueux des sorciers. Oh, il était fier, sans être un salopard. Au contraire, Radagast Soul était quelqu'un de bien, un jeune homme plein de ressource s'en servant pour aider son prochain et protéger ses camarades dans sa seconde demeure qu'était Poudlard et être à sa dernière année à l'Université ne lui faisait pas perdre ses responsabilités ; surtout en voyant à quel point les élèves ayant répondu à son invitation étaient nombreux. Il était fier, fier de lui et du « Chasseur de Furies » qu'il était. Assis sur une chaise un peu plus confortable que les autres, il voyait entrer les étudiants et les élèves à la suite sans jamais s'arrêter. Ils seraient tous bientôt au complet, et il pourrait alors présider tout cela avec sagesse et témérité. Parce qu'il fallait du courage pour faire justice soi-même ; c'était bien la première chose qu'il apprit dans ses études de Politique et Justice de la Magie. Il passa sa main dans son bouc mal rasé ( mais c'était si tendance à présent ) réfléchissant à sa phrase d'entrée.

Un peu plus loin, deux garçons de la même année discutaient pour passer le temps. Un était un grand et beau garçon à la chevelure châtaigne et aux yeux bleus et l'autre était un souriant asiatique qui riait des âneries de l'autre sans s'y sentir obligé. Pourtant, quelque chose lui turlupinait l'esprit :

- Dis Lip, si tu trouves cette réunion si idiote, pourquoi t'es venu au juste ?
- Je ne l'a trouve pas idiote ! C'est pour rire voyons ! Non, non, je suis venu parce que je me sens véritablement concerner par cette attaque de furie.

Un peu prit sur le court, Phillip Esther passa sa main sur sa nuque tout en riant d'un rire gêné. Mais très vite, il se reprit en remarquant quelque chose qui pouvait faire changer de conversation :

- Moi, je me demanderais surtout pourquoi Thomas Smith est ici. lança-t-il un geste de la tête vers le garçon en retrait un peu plus loin.

Sai Chao-Sui suivit le geste du Poufsouffle du regard, finissant sa course sur le corps longiligne d'un certain Serpentard de la même année. Le visage fermé sur des mèches noirs dont les yeux pourtant un émeraude époustouflant semblaient à peine visibles, Thomas, habillé de son uniforme, lisant attentive un livre sans se soucier du monde qui vivait autour de lui. Il n'avait jamais eu bonne réputation, mais surtout de part sa froideur et son statut de Serpentard. Sai ne le connaissait que trop peu, mais comme Lip, il se dit que Smith était très loin du garçon qui se souciait du bon vivre de cette école. Mais quand il se tourna vers le clown des Poufsouffles entrain de faire une très mauvaise imitation du Serpentard, il se demanda si qui que ce soit ici avait réellement sa place. Après tout, si lui était ici, c'était par simple curiosité.

◮ DATE D'INSCRIPTION : 13/07/2013 ◮ SORTS JETES : 664

Invité

Évènement: Les Auror en herbe
¤ Sur Invitation Seulement ¤

La nuit venait de tomber. Nous étions le 28 novembre, ce fameux jour où les élèves les plus curieux et les plus courageux devait se réunir pour démêler le mystère sur l'attaque de la furie au Bal d'Halloween. Certes, Marie-Ella n'était pas très courageuse, elle n'était pas une Gryffondor après tout. Seulement, elle était très curieuse et depuis qu'elle avait reçu ce mystérieux mot signé: le chasseur de furie, elle n'avait pas cessé de se poser des questions. Qui était le chasseur de furie ? Qui serait au rendez-vous ? Quoiqu'il en soit, elle était déterminé à avoir des réponses à ses questions, coûte que coûte. Elle s'arma de sa baguette, se glissa en dehors de son lit et elle quitta le dortoir des filles en marchant sur la pointe des pieds. Elle jetait timidement des coups d'oeil en direction des lits, guettant le moindre mouvements. Rien du tout, c'était le silence complet. Elle pris le bout de parchemin et elle regarda les instructions avec précaution. * septième étage... tapisserie de Barnabas le Follet... souhaiter trouver Une salle de réunion secrète. ... tu dois passer devant trois fois... ok ça ne doit pas être si compliquer.* Elle remis le mot dans sa poche. Elle s'empressa de quitter la tour des serdaigle au plus vite. Elle savaient que certains élèves avaient le sommeil plutôt léger, parfois le moindre bruit suffisait à les tirer de leurs lits. Ce qu'elle voulait éviter à tout prix. Dans les couloirs, elle pris soins de surveiller ses arrières, il n'était pas question qu'elle se fasse repérer.

Une fois qu'elle fut arrivée au septième étage, elle sentait la nervosité monter en elle et également un peu d'excitation. Elle avait hâte de rejoindre le groupe dans ce lieu secret qu'elle avait tant entendu parler. La salle sur demande, l'endroit qui devenait n'importe quel endroit de norte choix. Elle avait déjà essayé une fois ou deux de la trouver cette fameuse salle avec l'une de ses amies, en vain. Mais cette fois, elle allait bel et bien y entrer. Elle passa devant la tapisserie de Barnabas le Follet, puis elle ferma les yeux en pensant très fort *Une salle de réunion secrète* en passant devant le mur... une fois... deux fois ... trois fois. Elle patienta un peu, fixant le mur avec de grands yeux, mais il ne se passa rien. Elle croyait avoir fait une erreur. Juste au moment où elle s'apprêtait à sortir son parchemin à nouveau, l'immense mur laissa place à une porte gigantesque. Marie-Ella n'en croyait pas ses yeux, elle ne pensait pas que ça marcherait vraiment. Cette salle était légendaire, peu d'élèves pouvaient se vanter de l'avoir trouvé et elle n'aurait jamais cru qu'elle ferait partie de ceux-là. Elle ouvra la porte, se préparant à voir des gens déjà arrivés. C'était le cas, il y avait déjà quelques élèves présents. Leurs visages disaient vaguement quelque chose à la jeune serdaigle, mais un visage sort du lot. Celui de Lisa Turpin. Cette dernière était assise toute seule sur un côté. Marie lui fit un sourire timide. Elle hésita pendant un moment à avancer, tous les regards étant braqué sur elle, elle ne se sentait pas du tout à l'aise. *Allez courage Marie, il ne vont pas te manger... enfin j'espère* Après une brève réflection, elle décida d'aller prendre une chaise près de Lisa. Elle préférait être à côté d'un visage familier, au moins ça l'aiderait à se mettre un peu plus en confiance.

Elle observa timidement les autres élèves. À bien n'y penser, elle reconnaissait le visage de Sai Chao-Sui. Il était chez les serdaigle, tout comme elle. Marie ne le connaissait pas personnellement, mais elle le trouvait plutôt sympathique. Et ses parents étaient aussi des moldus, ça fait toujours plaisir de savoir qu'elle n'était la seule de l'école à être née-moldu. Ensuite, elle remarqua un visage qui lui rappellerait celui de cette journaliste à la gazette du sorcier, Rita Skeeter. Elle était peut-être sa fille, même si elle se demandait si cette journaliste avait pu avoir un enfant. Pour être honnête, Marie n'aimait pas cette femme, elle racontait n'importe quoi sur tout le monde, seulement pour avoir le plus de lecteurs possibles. Elle continua a regardais les autres visages, sans pouvoir nommer de nom. Puis son regard vena se poser sur le garçon qui était assis sur son '' trône ''. Il était plutôt canon, si on oubliait son arrogance et son regard plutôt sombre. À vue d'oeil, il devait avoir entre 19 et 23 ans. Probablement que c'était lui, le fameux chasseur de furie. Ça serait logique que ce soit lui. Marie se frotta les doigts nerveusement, elle n'avait toujours pas réussi à se détendre, malgré qu'elle s'encouragait en se disant que le pire était passée. Elle avait eu tellement peur de se faire attraper par un professeur en venant jusqu'à la salle.

Ce fut avec un sourire large comme deux citrouille qu'Artémis se leva d'un bond de son lit. Si la Gryffondor aimait plus que tout jouer au Quidditch pour se défouler, elle aimait encore plus quitter les dortoirs pendant la nuit pour aller vagabonder dans les couloirs plongés dans la pénombre de la nuit. Dans un coup de vent, elle enfila un jean délavé et un large T-shirt pour ensuite faire le reste du dortoir à cloche pieds dans l'optique de mettre ses baskets tout en marchant ( ce qui n'était pas une mince à faire alors que le dortoir était plongé dans le noir ! ). Ce ne fut qu'en prenant le temps de lacer ses lacets les pieds posés sur le bras d'un des fauteuils de la salle commune qu'elle prit très vite le chemin de la réunion secrète.

Il était fort étonnant de voir à quel point Artémis était d'un bordélique organisé des plus exceptionnels ! Arrivée à mi-chemin vers les couloirs du septième étage ( ce qui n'était pas très loin à vrai dire pour une Gryffondor dont la salle commune était au Septième étage ), elle se demanda ce qu'elle avait bien pu faire du badge du « Chasseur de Furies ». Elle était sur le point de faire demi-tour quand elle fouilla dans sa poche arrière de jean, y sortant en plus du badge, le petit mot de l'organisateur. Comme si elle se connaissait mieux que personne, c'était comme si elle avait planqué tout cela dans le pantalon avant de dormir pour être sûre de le retrouver en partant. Non... en réalité, ce n'était nullement réfléchi ; elle avait juste enfiler le pantalon du jour même sans s'en rendre compte. Avec Artémis Londubat, on ne pouvait que dire qu'elle avait parfois une chance insolente. Descendant un escalier pour à la suite en monter un autre, elle se retrouva très vite dans les couloirs du septième étage.

Ralentissant pour accrocher son badge ailé à son t-shirt Bizar'Sister, elle fut presque déçue d'être déjà au bout de son chemin censé interdit. Elle aurait aimé tombé sur Rusard, le semer dans les couloirs pour ensuite s'en sortir indemne ! Elle aurait l'excitation de l'interdit plus que jamais et quelque chose à raconter à ses amis qui pourront rire de bon coeur avec elle de cette mésaventure pourtant si burlesque ! Et ben non, son épopée vers la salle sur demande ne fut pas aussi fabuleuse. Un pas, deux pas, trois pas et youhou ! Elle y était. Ce n'était pas comme si elle ne connaissait pas la salle sur demande en plus ! Après tout, elle y avait été tant de fois pour participer à des fêtes clandestines au sein de l'école. Ce fut sans difficulté qu'elle trouva le mur vierge où était censé apparaître une énorme double porte. La seule chose dont elle voulait être sûre, c'était de la phrase précise à penser lorsqu'on passait devant le mur trois fois de suite. Elle sortit le petit mot du « Chasseur » et le relut à voix basse :

- « Une salle de réunion secrète. »

Elle rangea une nouvelle fois le morceau de parchemin dans la poche arrière de son pantalon, et fit les cent pas. Une salle de réunion secrète. Une fois... Une salle de réunion secrète. Deux fois... Une salle de réunion secrète. Trois fois. Elle leva les yeux et sourit d'une expression satisfaite. Elle ouvrit la porte qui venait d'apparaître et pénétra en ce lieu.

Les élèves qui s'y trouvaient levèrent presque tous les yeux vers elle à son arrivée. La pièce était grande, mais sans charme, sans personnalité. Seulement des chaises parsemés en cercle dans la continuité d'une place surélevée où un jeune homme était assis, l'air satisfait, les yeux braqués sur elle. Elle sentit ses joues rougir un tantinet. Elle savait mieux qui quiconque ici qui il était. Il était devenue à Poudlard, un des plus populaires Gryffondors alors qu'elle, n'était qu'une gamine écervelée. Radagast Soul, lui, était grand, puissant, et sûr de lui ; un Gryffondor en puissance comme elle ne l'avait jamais été elle-même. Chez les Gryffondor d'aujourd'hui, il était encore une légende, même si ses études à l'UMA l'avait poussé à être plus studieux que jamais et donc plus discret qu'à ses années Poudlard. Artémis n'avait jamais osé lui adresser la parole, peut-être cela arriverait-il cette nuit ? Elle émit un couinement avant de mettre la main sur la bouche tout en continuant à avancer. Elle lança des regards à tous ceux qui étaient là, mais peu lui rappelait véritablement quelque chose ; juste des visages déjà croisés dans les couloirs ou de réputation, juste cette petite peste de Skeeter qui allait encore fourré son nez n'importe où ! Elle lui lança un regard noir, rien de plus normal vu que grâce à la Serpentard, Missie avait une certaine réputation, de naïve sans nom. Alors que c'était faux ! SI ! C'est faux,... archi faux d'abord !

Elle préféra passer à autre chose, souriant de nouveau en croisant le regard de Lisa un peu plus loin. Elle était si contente de la voir, mais que très peu surprise. Par contre, voir Marie-Ella, ce fut un grand étonnement pour Missie. Elle qui était si discrète, si timide ; elle avait trouver le courage de sortir en pleine nuit après le couvre-feu ! Artémis se sentit fière de celle qu'elle conseillait. Elle accéléra le pas pour serrer une après l'autre les deux filles dans ses bras pour les saluer en somme.

- J'suis contente de vous voir les filles. souriait-elle de plus belle. Vous avez vu, c'est Radagast Soul là bas. lança-t-elle un nouveau regard vers l'étudiant tel un Roi sur son trône. Si c'est lui le « Chasseur de Furies », ça ne m'étonne pas. Un légende dans ma maison vous savez.

Elle se posa sur la chaise à côté de Lisa, remuante comme une petite fille excitée par une sortie en famille. Elle était dans la cours des grands à présent, elle le savait. Ce soir, elle entrerait dans la légende de Gryffondor. Ses yeux pétillaient de fierté.

◮ DATE D'INSCRIPTION : 13/07/2013 ◮ SORTS JETES : 664

escapade d'une nuit. Rien d’inhabituel. Enfin presque..

Cela fait plus de deux heures que je lisait un bouquin sur les sortilèges au fond de la salle commune. je n’avais pas réussis à m'endormir, et de toute manière je vais pas tarder à y allé.

Où ? me direz-vous ? Et bien au même endroit que ses deux filles pas du tout discrètes de serdaigle qui ce sont fait la malle, sans même m’apercevoir. Étant en nuisette, je me blotit contre ma couverture.

Ah.. Ce bleu azure qui me plais tant. Toutes mes affaires en sont colorer. Il commençais à ce faire tard, je devrait peut être y aller ?

Mais que fait-il ? Et bien oui, mon frère, lui aussi a était invité à ce fameux rendez-vous. Mais tout le monde de serdaigle est déjà partit, il ne manque plus que nous. Je n'ose pas rentrer dans le dortoirs des garçon, et en reconnaissance de cause, j'y suis déjà aller une fois.
Et croyez moi, je n'y remettrait jamais les pieds. Lucas a surement du s’endormir...

Je rentre donc dans le dortoir des filles en toutes discrétions. pose mon livre sur ma table de chevet, passe mon regard sur la chambre. Cette Maudite fille ronflait toujours. J'étouffe un petit rire envoyant les lits de Lisa et de Marie en boule et sauvagement abandonner. d'un coup de baguettes et quelques marmonnement incompréhensible de ma part, et nos trois lits ce refit tout seul, mais avec des formes. comme si des corps endormis y loge. Oui je suis assez fière de ma trouvaille que j'ai faite en 3eme année à beau-bâton. Ce sortilège ma beaucoup aidée a dissimuler mes escapades nocturne habituel. Je suis encore dans ma nuisette bleu, et je ne compte pas la quitter. Je mis seulement des guêtres, une écharpe et y accrocha ce fameux pins. Je glissa ma baguette dans ma guêtre droite et pris mon petit plaide et me lanças à l'aventure.

Enfin l'Aventure, c'est un grand mot. Ce qui pour moi était l'aventure, c'est surtout que j'allais retrouver d'autres gens encore peut être jamais croiser au paravent. J'hésite encore à attendre mon frère...

Mais je suis bien trop en retard pour cela. J'avance dans le couloirs glacée et sombre. J'aurais peut être dus mètres des chaussons ou encore des chaussettes. Ce que je peux être idiote parfois...

Il fait froid aujourd'hui, il pleut même à torrent. Mais heureusement, il n'y a pas d'orage. tandis que j’étaie perdu dans mes pensée j'arrive au 5eme étage. Dans la pénombre la plus total, à vrai dire, je connais déjà le moindre recoin du château, je sent quelque chose ce frotter contre m jambe, je nus pas peur, et pour cause, c'est mon chaton.

Il m'a suivit jusqu'ici, je ne sais comment expliquer, mais c'est une présence familière que j'ai ressentit et je n'ai donc pas eu peur.
Toute personne normalement constituer aurait hurler à en crever.
Je le prend dans mes bras et continue mon chemin.

Arrivée au 7eme étage je sort ma baguette et grâce à un petit Lumos, je cherche ce fameux tableau. Quel idiote, j'ai oubliée le papier.. C'était quoi déjà le nom de ce tableau... Feu Follet un truc dans le genre...

"-Feu Follet... Feu Follet tu es ou ?" chuchotais-je.

"-Est-ce moi dont vous parlez ?" répondit un tableau.
"Je me nomme Barnabas le Follet !"

"-Oui bon peu importe !" répondis-je.

Je me place face au mur nue et répète plusieurs fois la phrase dans ma tête : Je veux la salle de réunion secrète...

Tandis que je récitais cette phrase à moi même, je passais et repassais devant ce mure, 3fois. Une immense porte apparait devant moi. Bon c'est vrai, j'ai du mal à l'ouvrir.

Et alors? Je suis pas très forte moi ! Surtout avec mon chaton dans les bras ! Je fait un bruit pas possible, en rentrant dans la salle, je m’aperçois que le fameux chasseur venais tout juste de commencer son discours et que je interrompue. Tout les yeux braquer sur moi.

Un peu gênée, non pas parce que je venais d’interrompre le discourt, mais plutôt parce que je remarque que je suis la seule en pyjama, et encore plus, même pied nue. Je reconnais un visage familier.

Celui d’Artémis, la meilleure amie de mon frère, je m’empresse de la rejoindre, me disant que j'ai déjà fait assez perdre le temps de tout le monde. Je pose mon chaton sur les genoux et je n'ose même pas dire un petit bonsoir à Artémis. Non pas parce qu'elle m'impressionne, au contraire. Mais parce que j'avais déjà assez perturber les personnes présentes ici.

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» Petite question avant l'inscription :).