Artémis, déesse grecque de la nature et de la chasse • Moi, c'est juste Artémis Londubat.

artémis augusta londubat

« J'aime ma vie, j'aime mon frère, je hais ma sensibilité. »

Si je dois parler de ce que je suis et de ce que j'ai vécu jusqu'à maintenant, je dois d'abord vous parler de ma famille, avant mon arrivée. Parce que bien sûr, une vie existait avant que débute la mienne, notamment celle de mon aîné, mon frère, Neville. Il vit le jour presque un an avant moi. Sa naissance offrit un immense bonheur à mes deux parents, Frank et Alice Londubat. Il était leur premier enfant, et ils allaient l'élevé à leur manière, qui serait la plus douce et la plus aimante qu'il soit. Augusta Londubat, notre dernière grand mère encore vivante, voulait plus que tout au monde voir sa famille devenir de plus en plus respectée au sein du monde des sorciers. La naissance de Neville ne l'inquiéta pas, bien au contraire. Elle imaginait, avec des parents comme Frank, son valeureux et courageux fils, et Alice, son intelligente et douée belle-fille, que Neville allait faire la fierté de la famille Londubat, une des dernières familles de Sang-Pur non Serpentard. Malheureusement, en à peine un an, Neville se montra déjà plus maladroit que courageux. Augusta, en une courte année, sut que la façon dont son fils élevait son enfant était mauvaise pour le sorcier qu'il allait être, et lui jura avec dureté que son prochain enfant aurait plus de chance. Elle avait totalement abandonner l'idée de voir son petit-fils faire sa fierté. Ce fut dans cette ambiance familiale assez tendue que je vus le jour, à l'aube du 3 juillet 1981. D'après mon père, ce fut à ma Grand Mère Augusta de choisir mon prénom parmi les choix de ma mère. Grand-mère aimait beaucoup le choix d'Artémis, après tout, dans la mythologie grecque, elle était déesse de la nature et de la chasse. C'était comme si j'avais eu le destin d'être une force de la nature, une force dont Augusta aurait enfin de la fierté. Ce fut ainsi que je pris le nom de Artémis Augusta Londubat, la petite dernière, la petite soeur du gentil, quoiqu'un peu étourdi, petit garçon, Neville. D'après mes parents, la première personne à qui j'avais souris c'était justement à mon gentil grand frère. Encore aujourd'hui, je me dis que c'était un signe ; lui et moi allions être plus proches que n'importe quel frère et soeur. Ce fut exactement le cas. Déjà très petite, je ne voyais la vie que par les yeux de mon aîné. Alors que Grand-mère Augusta me tenait le plus souvent éloigné de mon frère pour aider mes parents à faire mon éducation, moi, j'étais assez rebelle pour m’expier de sa vigilance pour encore et encore jouer avec Neville. A part ma grand-mère un peu trop collante à mes yeux d'enfant, je vécus pleinement heureuse en compagnie de mes parents si aimant, et mon frère si présent. Je n'avais rien à ajouter à mon bonheur, car même si ma grand-mère me bassinait tout le temps avec l'idée de devenir la fierté des Londubat, elle restait ma grand-mère, et je l'aimais. J'aimais ma vie, et je le montrais bien en étant la plus souriante de toutes les petites filles. Je montrais une telle joie de vivre que ça pouvait en rendre heureux tous ceux qui m'entouraient, même si j'étais un peu moins facile à vivre que mon frère aîné. Neville et moi nous nous ressemblions beaucoup ; les mêmes cheveux bruns, les mêmes yeux clairs, les mêmes deux dents de devant légèrement trop grandes. Pourtant, nous étions différents sur beaucoup d'autre points. S'il on oubliait le fait que physiquement, j'étais bien plus fine que lui que ce soit de visage ou de corps, j'étais bien plus survoltée et bien plus arrogante que Neville. Il n'y avait que Grand-Mère Augusta pour me dire que c'était une preuve de force de caractère. Dans mon récit, cela fait 2ans que j'ai fait preuve de magie pour la première fois. Bon, je dois avouer que j'avais laissé mes parents dans le doute ce jour là, après tout, j'avais fait preuve de magie en me battant avec un garçon de mon quartier. Celui-ci vola à plus de dix mètres derrière lui lorsque je le poussai après avoir insulté Neville de perdant. Mes parents avaient essayé de me punir, mais Grand-Mère les obligea à fêter l'évènement. Après tout, c'était le début de ma vie de sorcière. Malheureusement, ce fut le début des ennuis pour mon aîné. Neville grandissait et lui ne faisait toujours pas preuve de magie. Mon grand oncle Algie commençait à s'inquiéter lui aussi. Je lui en avais longtemps voulu lorsque j'étais enfant, parce que c'était lui qui avait omis l'hypothèse à ma grand-mère, lors de ma fête pour ma magie, que mon seul frère pourrait être un Cracmol. Ce fut donc en partie à cause de lui que Grand-Mère Augusta fut de plus en plus dure avec Neville. J'aurais dû être contente parce qu'elle me laissa tranquille pendant de longs mois, mais ce ne fut pas le cas. Mon frère n'était pas un incapable, et même Cracmol, j'aurais refusé de voir ma propre grand-mère affirmer qu'il faisait la honte des Londubat. Neville avait 11ans, et ce fut la première fois que je fus jalouse à ne pas lui adresser la parole. Le jour où il fit enfin la preuve de sa magie, ce fut l'un des plus beau jours de ma vie. Je savais ainsi que nous allions être ensemble à Poudlard, ne jamais être séparer. Bien sûr... j'en avais limite oublié qu'il avait un an de plus que moi... C'était idiot de ma part d'être ainsi rancunière puisque j'irais à Poudlard l'année d'après et en plus, ce n'était même pas de sa faute. Je lui fis tout de même la tête tout le temps du trajet jusqu'à la voie 9¾. Ce qu'il ne comprit pas bien sûr. Après tout, je n'avais jamais éprouvé de colère envers lui, d'ailleurs... j'en étais incapable. Je lui en voulais juste de partir avant moi, comme n'importe quelle petite soeur avant moi. Je le regardai alors entrer dans le Poudlard Express, où je me résignai à enfin lui dire au revoir comme je devais le faire. J'avais couru vers lui, à toute allure, lui sautant dans les bras dans le couloir du train, lui affirmant qu'il allait me manquer. D'ailleurs, il me manqua atrocement pendant toute cette année où je ne le vis qu'à Noël, toute cette année où Grand-mère Augusta mit un point d'honneur à me préparer comme il se devait à ma propre rentrée à l'école de magie de Poudlard. Jamais je n'avais eu honte de mon frère, bien au contraire. J'étais sans arrêt entrain de dire que pour moi, il était le plus courageux de nous deux, le plus digne de notre famille. Malgré tout, je dois avouer qu'à mon arrivée à Poudlard, il avait déjà instauré une réputation peu... glorieuse à notre famille. En un an, Neville était devenu le souffre douleur des Serpentards, et le plus étourdi et le plus froussards des Gryffondors. A 11ans, moi je ne voyais que des idiots incapables de voir à quel point mon frère était le meilleur, le plus gentil et le plus génial de tous. En tous cas, mon arrivée fut assez fracassante. Tous me voyait comme Neville, sauf que ce n'était pas le cas. Tous les Serpentards ayant cherchés à me soumettre le regrettent amèrement encore aujourd'hui ou me haïssent de les avoir ridiculisé lors de ma première année. Lors de mes années à Poudlard, je restaurai la gloire de ma famille sans vraiment le vouloir, au plus grand bonheur de ma grand-mère. Je n'étais pas la plus intelligente, mais j'étais douée en magie, faisant la fierté des Londubat, mais surtout de ma maison, les Gryffondors où j'étais très apprécié ( et toujours aussi apprécié aujourd'hui. ). A présent, j'entre en 6eme année, une année de repos après les BUSEs difficiles de l'année précédente. Mes parents furent tout aussi fiers qu'aux résultats de Neville, voyant que leurs deux enfants étaient assez sérieux pour réussir dans la vie. Moi je dirais... que j'aime beaucoup plus les ennuis et l'action que les études, et je ne pense pas que cette année en soit exception bien au contraire...

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